Hippocrate, le « père » de la médecine, a dit : « Il y a en fait deux choses, la science et l’opinion; la première engendre la connaissance, la dernière l’ignorance ». Ces mots sonnent encore vrai aujourd’hui.
Plusieurs mythes et légendes au sujet de l’impuissance, nourries par l’ignorance il y a des milliers d’années, influencent encore notre culture sexuelle. Les cultures primitives ont toujours soutenu que la virilité masculine a été finement entremêlée avec la puissance, la richesse et la domination.
Pour certaines cultures, manquer de virilité, ou pire, être impuissant, est le synonyme de manquer de l’essence même de la vie. Ainsi l’impuissance est considérée comme étant « manque de virilité ».
Malgré le fait que le 20ème siècle a provoqué les changements radicaux sur tous les niveaux, la sexualité et l’impuissance sont encore enveloppées de mystères et de beaucoup de confusions.
Mythe #1 – Les « vrais hommes » ne souffrent pas d’impuissance
TOUS les hommes âgés de moins de 30 ans rencontre le problème d’impuissance au moins une fois dans leur vie. Il est estimé que plus de 150 millions d’hommes dans le monde entier souffrent d’impuissance ; en fait, les rapports suggèrent que ce chiffre pourrait être aussi élevé que 300 millions ou plus. L’estimation des chiffres est difficile étant donné que moins de 2 hommes sur 10 recherchent un traitement efficace aux problèmes d’impuissance.
L’impuissance (ou le dysfonctionnement érectile) est définie comme l’incapacité de produire et de maintenir une érection suffisante pour réussir un rapport sexuel. Par l’impuissance, on n’inclut pas le manque de libido, l’incapacité d’éjaculer ou atteindre l’orgasme, un manque de force ou la perte de « virilité ».
Mythe #2 – L’impuissance « tout est dans la tête »
Moins de 20% de cas d’impuissance reviennent à une cause psychologique primaire. La majorité des hommes souffrant d’impuissance ont des conditions physiques telles que le diabète, la maladie cardiaque, l’hypertension ou le cancer de prostate. Si l’impuissance n’est pas diagnostiquée ou traitée, des facteurs psychologiques secondaires tels que le stress, l’inquiétude et la perte du respect de soi risquent souvent de se produire.
Mythe #3 – L’impuissance fait partie du vieillissement
Bien qu’il soit évident que les possibilités de souffrir de l’impuissance augmentent avec l’âge, ceci est en grande partie dû au risque croissant d’avoir des conditions physiques sous-jacentes telles que le diabète, l’hypertension ou la maladie cardiaque. En effet, il s’est avéré que certains médicaments prescrits pour ces conditions peuvent causer l’impuissance.
Mythe #4 – Il existe un « traitement » pour l’impuissance
Bien que la médecine n’ait pas fourni un «traitement permanent» pour l’impuissance, un nombre de thérapies très efficaces sont disponibles. Les médicaments oraux tels que le Viagra ont révolutionné le traitement de l’impuissance, toutefois les gélules d’impuissance que vous trouvez sur le Net ne fonctionnent pas pour tout le monde – Déjà il faut faire attention à qui faire confiance- Par ailleurs, on trouve d’autres traitements sûrs et efficaces tels que les pompes de pénis, les injections et développeurs de pénis
Une fois que l’impuissance est efficacement traitée, la plupart des hommes continuent à mener des vies sexuelles actives et satisfaisantes.
Mythe #5 – L’impuissance est un problème masculin
Dans un rapport, les deux partenaires peuvent rencontrer des problèmes surtout quand ils ne cherchent pas à traiter l’impuissance. Souvent le manque de communication et le démenti du problème mènent à la dépression, à l’inquiétude, et au manque de respect de soi pour les deux partenaires. Une tendance à éviter le contact sexuel a de fortes chances de laisser le partenaire avec un sentiment de rejet.
Mythe #6 – L’impuissance est trop embarrassante à discuter avec n’importe qui
Certains hommes trouvent très difficile de discuter tous les problèmes qu’ils peuvent rencontrer, particulièrement l’impuissance. Cette dernière peut souvent être le symptôme d’une condition médicale sous-jacente et « ne partira pas » simplement si elle demeure non traitée.
Une fois que la condition est diagnostiquée, le traitement approprié peut être commencé immédiatement et le problème peut généralement être allégé.
Mythe #7 – Les hommes devraient savoir tout au sujet du sexe
L’opinion générale est que le savoir sexuel est instinctif chez les hommes, mais les études cliniques confirment que l’impuissance peut résulter d’une ignorance des « mécanismes » du sexe.
Une idée fausse répandue est que le sexe est un processus simple et direct pour les hommes… Ce n’est pas vrai, Beaucoup d’hommes n’osent pas aborder le sujet, et poser des questions qui indiqueraient leur ignorance et manque de connaissance et menacerait probablement leur masculinité. L’image du mâle viril suggérée par les médias ne sert qu’à aliéner encore plus ces hommes qui ne comprennent pas « l’essentiel ».
Parler à un conseiller spécialiste ou à un thérapeute éclaircira rapidement toutes les idées fausses et aidera à surmonter les problèmes dus au manque de la culture sexuelle.
Mythe #8 – Les hommes désirent toujours le sexe
Le mythe que les hommes sont toujours « prêts, disposés et capables » n’est pas toujours vrai. Il s’est avéré que l »idée fausse et commune « du mâle dominant » endommage le bien-être sexuel, physique et psychologique de certains hommes.
Une étude Suédoise récente sur la sexualité et le mariage effectuée sur 286 couples d’âges variables a conclu que les hommes qui se considéraient « des mâles dominants » étaient plus susceptibles de rencontrer le problème d’impuissance temporaire si le sexe était demandé par leur partenaire, quand ils n’en avaient pas envie.
Les rapports sexuels réussis devraient se baser sur l’équilibre des partenariats, la bonne communication et le respect des sentiments des deux individus. Il n’est pas rare qu’un partenaire ait envie d’une activité sexuelle plus fréquente, et les désirs sexuels peuvent varier entre les partenaires et à des intervalles de temps différents. En discuter raisonnablement et rationnellement de sorte que chaque partenaire comprenne les besoins de l’autre aide à maintenir une relation sexuelle saine.